Tuesday, May 17, 2011

''Détours vegetaux''



Encore une exposition qui traite de la transformation des matériaux aux œuvres artistiques. Cette fois il ne s'agit  pas des matériaux issus de la vie quotidienne comme le plastique mais de la nature. Sandrine de Borman, psychologue et plasticienne, présente dans le château du Jardin Botanique de Meise son travail ultime, qui est le produit d'une année des recherches dans le parc et les serres du fameux jardin botanique. Alors, durant quatre saisons, elle y a glané des feuilles, graines, pétales et pollen. Ensuite, elle les a mêlé à pulpe de papier coton. En séchant, une fougère ou un lichen se transforment en tableau ou en vêtement figé. 



A travers ses œuvres l'artiste évoque des liens entre l’être humain et son environnement. Pour Sandrine de Borman la peau, les vêtements, l'habitat sont des éléments protecteurs de l'environnement extérieur, qui sont à la fois des canaux de communication avec le monde mais aussi des sources d'apaisement. L’œuvre dominant  est celui d'une robe végétale  inspirée par la princesse Charlotte de Belgique, la fille du Roi Léopold premier. 



La princesse atteinte par la folie a vécue 46 ans recluse dans le Château situé au cœur du Jardin botanique. Le fait que l'exposition est installée à trois niveaux de ce château constitue une partie organique de l'exposition. Le Jardin botanique se dote en même temps d'une atmosphère sédative, en dehors du centre ville. Le visiteur peut y flaire les reliquats du passée coloniale dans l’extrême ampleur de l'espace et dans le serre aux 18,000 espèces des plantes, à travers lequel les hollandais au début ont développé du lien avec leurs colonies des Indes orientales. 

L'exposition va durer jusqu'au 2 Octobre et c'est une bonne occasion de visiter en même temps le fameux Palais des plantes!  


Jardin Botanique de Belgique,
domaine de Bouchout
Nieuwelaan 38
1860 Meise
(à 3 km de l'Atomium)
prés de la Station Métro Heysel  

Ouvert tous les jours
 à partir de 9h 30.

02 260 09 91




 



Monday, May 16, 2011

« L’irreprésentable » dans l'oeuvre de Maurice Frydman

Maurice Frydman est un artiste qui a quatre-vingt ans et il est né en France mais il vit à Bruxelles. Depuis vingt ans il utilise d'une manière unique le matériau de plastique comme son véhicule d'expression et de création. 

Comme il dit son but est de rapprocher le plus possible à la représentation de l'homme, de ses épidermes. Alors, Maurice Frydman prend le film plastique, qu'on utilise dans nos cuisines, il le plie et l’étire afin qu'il réalise des ''matrices de plastique''. Ensuite, il met les matrices sur le drap. Plasticités est le nom de l'exposition qui se déroule au Bozar jusqu'au 12 juin. Plasticité est un mot référé à l'art de créer des formes mais également à la qualité des matériaux. Le résultat de ce mariage entre le matériel plastique et la création artistique est très intéressant en offrant des images abstraites, qui fonctionnent comme une métaphore sur la nature des choses et des êtres humains. Peut être le plastique pourrait être considéré comme le peau humain, qui se marque à travers des expériences et il obtient des ruptures en touchant les limites de son résistance contre l’étirement du temps. 



Quand il avait douze ans, Maurice Frydman, a échappé à la déportation. C’était une expérience qui a influencé son œuvre. Dans l'exposition il y a un petit chambre, qui regroupe quarante deux dessins qui suggèrent « l’irreprésentable » de l'horreur de la génocide. 

Voici un vidéo où l'artiste explique sa technique d'expression 





 
 

Tuesday, May 10, 2011

Les Voyageurs du savoir

Trois millions des personnes dans le monde quittent leurs pays pour étudier dans des pays plus prometteurs que les siens. Peut-être le diplôme est un passeport vers une vie nouvelle, pleine des opportunités. Cette exposition qui va durer jusqu'au 16 Juillet, présente le parcours des jeunes venus d'Afrique, d'Asie ou d’Amérique du Sud pour se former en Belgique. Certains restent en Belgique, autres rentrent chez eux et pour autres encore l'avenir se poursuit: ni ici, ni la-bas mais ailleurs...Les enjeux familiaux, les conditions d’accueil,  la vie quotidienne créent l'univers de cette exposition, à partir d'une scénographie forte, des documentaires et des photos à ''échelle humaine''. 

ULB - Salle Allende - Campus du Solbosch
lu-ma 12h-14h - me-je-ve 12h-18h - sa 11h-18h
Entrée libre
Printemps des Musées le 14 mai 2011 : ouverture exceptionnelle de 11h à 1h du matin (pas de visites guidées) Renseignements : 02 650 37 65,
culture@ulb.ac.be  
 

Friday, May 6, 2011

Brussels Accessible Art Fair

Jean Leclerqz, Flying machine in Hong-Kong



La septième édition des Brussels Accessible Art Fair (BAAF) prendra possession du 13 au 15 mai au Conrad Brussels Hotel en offrant l'occasion aux 40 artistes émergents ou renommés de communiquer  leur travail. Tandis que cet événement s'adresse plus aux diffuseurs des talents, il pourrait être  intéressant pour tous les amateurs de l'art! Cette  foire de l’art contemporaine défend traditionnellement l’accessibilité en donnant la possibilité aux visiteurs de rencontrer directement les artistes sur place. De plus l’entrée est gratuite. Pendant le weekend des évènements nocturnes et des cycles de conférences auront lieu.
  
Les artistes participants sont issus de la Belgique mais aussi du terrain  international, et leurs œuvres collectionnent de la sculpture, du design, de la peinture et de la photographie.  


Manuela Marchal
Ben Heine
 Pour plus d'infos sur la BAAF (en anglais): 

Wednesday, May 4, 2011

''Sympathy for devil''

Mathiew Day Jackson, Study Collection, 2009

Vu que le Musée des Beaux Arts a fermé depuis longtemps sa section art moderne et contemporain, le centre de l’intérêt s'est déplacé vers les  galeries privées. Plus précisément,  le Musée Vanhaerents à Bruxelles, s'apparait comme une ''trésorerie'' des œuvres et des artistes importants de l'art actuel. En plus, c'est la première fois, à partir de 30 Avril, que la collection est ouverte au grand public en permettant des visites individuelles. ''Sympathy for devil'', d’après la phrase des Rolling Stones, est une exposition qui rassemble 50 grands œuvres et 34 artistes importants. 

 Sous la commissariat de Walter Vanhaerents, qui est un collectionneur passionné, l'exposition traite du sujet de la transgression, de l’attirance pour le mal, des aspects obscures de la vie...Vous aurez l’opportunité  de voir des œuvres fondamentaux des  artistes comme l'Iranien Farhad Moshiri (1963- ), le photographe japonais Morimura (1951- ) et James Lee Byars (1932-1997).

Yasumasa Morimura, self-portrait



James Lee Byars,The death of James Lee Byars,1994,installation

L'exposition se déroule  à la 29 Rue Aneessens, au bout de la rue des Chartreux, près de Molenbeek. Avant la construction du musée le bâtiment servait comme un entrepôt pour sanitaires construit en 1926 sur trois étages. Le grand bureau d’architectes Robbrecht&Daem  a rénové le lieu en offrant des volumes étonnantes dans l'espace intérieur. 










 
 

Saturday, April 30, 2011

Dernière semaine de la rétrospective de Tuymans



Vous ne devez pas rater l'opportunité de voir cette rétrospective unique en Europe! 
Un voyage fascinant à travers la seconde Guerre Mondiale, le colonialisme belge au Congo, le 9/11...Luc Tuymans l'artiste flamand qui est davantage apprécié aux États-Unis, interprète des événements historiques d'une manière qui balance  entre le réalisme et la poésie. Pour plus d'infos sur les dates: BOZAR
 

Friday, April 29, 2011

L'architecture et l'utopie

L’avenir / De toekomst. Jordi Colomer (2011)

À partir de 29 Avril Jordi Colomer, l'artiste/sculpteur Catalan présente  à BOZAR son nouveau projet ''L'avenir'' inspiré par Charles Fourier (1772-1837) et son concept du Phalanstère. Fourier n'a jamais fait des dessins détaillés de cette construction utopique mais il l'a  décrit d'une manière exhaustive dans ses écrits. Dans sa théorie le Phalanstère était  un sort d'habitation qui favorisait une vie communautaire en regroupant tous les éléments nécessaires à la vie harmonieuse d'une communauté appelée la Phalange. Jordi Colomer, voit peut-être dans le rêve de Fourier une perspective pour le Futur et l'option d'une libération politique pas encore acquise par l’humanité. 


En même temps, au Argos Center for Art and Media, se déroule une exposition complémentaire s’appelant ''What will come''. Un triptyque des films réalisés par Colomer aux villes des États-Unis comme Co-op city à Bronx, qui est une ''cooperative city'', construite en 1973.

Jordi Colomer explique un de ses projets précédents: